L’immobilier durable en zone dense

Le bon projet au bon endroit

Retrouvez les temps forts de la table ronde dédiés aux solutions de l’immobilier durable pour ramener l’emploi au cœur des villes :

Construire plus dense pour consommer moins de foncier.

Dans un contexte de pénurie du foncier et de zéro artificialisation (ZAN), développer de nouvelles activités économiques en zone dense peut sembler impossible.

Pour répondre aux besoins d’emplois au cœur des villes tout en limitant l’étalement urbain, Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers, appelle les professionnels de l’immobilier à mener “une révolution culturelle” pour densifier et verticaliser les bâtiments à vocation économique et productive, à l’instar du projet Green Dock sur le port de Gennevilliers.

Dans le cas du projet Goodman de Noisy-Le-Sec, “nous passerons d’un site totalement artificialisé à 30 % de pleine terre et de biotope, c'est énorme” a rappelé Olivier Sarrabeyrouse, maire de la commune.

Recycler (vraiment) la ville

Pour développer de nouvelles activités économiques dans les zones urbaines denses, les acteurs de l’immobilier donnent bien souvent une seconde vie à des friches et sites obsolètes : c’est le recyclage urbain.

Au salon de l’AMIF, Philippe Arfi, directeur général de Goodman France, a levé le voile sur la déconstruction circulaire, méthode de démolition qui permet la valorisation de plus de 99% des éléments d’un immeuble plutôt que leur évacuation en décharge : “on ne démolit plus comme avant !”. Portes, fenêtres, sanitaires, câbles et même végétaux sont réutilisés quasiment tels quels sur d’autres projets.

Cette approche réduit le gaspillage, la consommation de ressources et améliore significativement le bilan carbone des opérations.

Faire le choix de la proximité et de la mixité

La réversibilité des bâtiments

Pour maintenir l’emploi au cœur des villes, les projets portés aujourd’hui doivent pouvoir s’adapter aux usages futurs.

La réversibilité des bâtiments permet ainsi :

• d’éviter une obsolescence prématurée qui ferait d’un bâtiment construit aujourd’hui, une friche demain ;
• de favoriser une transformation des immeubles en limitant les coûts, les nuisances et les émissions liés aux travaux.

Cette réversibilité est rendue possible non seulement par la nature technique des bâtiments mais aussi et surtout par le dialogue entre les élus et le porteur du projet immobilier.

“C'est ensemble (ndlr avec Goodman) que nous avons réfléchi à la réversibilité du projet, pour se projeter à long terme ”, a insisté Olivier Sarrabeyrouse, maire de Noisy-le-Sec.

Le dialogue entre élus, habitants, entreprises et porteur du projet

Pierre angulaire de l’ambition “le bon projet au bon endroit”, le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes permet une compréhension des enjeux, des attentes et des exigences de chacun.

Cette “co-conception” est au cœur des projets à Noisy-le-Sec et Gennevilliers présentés lors du salon de l’AMIF à Paris le 28 mai dernier.

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